Les Pyrénées n’ont jamais représenté une frontière hermétiquement close, mais ont longtemps constitué un vaste territoire d’échanges culturels, sociaux, économiques. Les habitants partageaient jusqu’à une époque récente des habitudes de rencontres, de dialogue, de partage de l’espace montagnard, de commerce, de célébrations communes (pèlerinages, fêtes…) Depuis le siècle dernier, l’évolution des moyens de circulation, entre autres, a modifié cet état de fait. Or, de part et d’autre de la frontière existent plusieurs sites culturels qui travaillent sur des thématiques similaires: leurs recherches et leur expérience demandent à être partagées. Le réseau PATRIM a pour but d’étudier et valoriser les Pyrénées en tant qu’ensemble culturel : une chaîne de montagnes, deux versants, un patrimoine commun. Depuis 2008, différentes actions sont mises en œuvre pour offrir aux habitants et aux visiteurs une approche juste de l’héritage et de la vitalité créative des Pyrénées.
En février 2018, le réseau a reçu l’approbation du Programme opérationnel de coopération territoriale Espagne-France-Andorre (Interreg – FEDER) pour le projet PATRIM+.
Objectifs de PATRIM+:
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La création de l’Institut virtuel du Patrimoine Pyrénéen, qui inclura l’Observatoire PATRIM (collecte de données et valorisation des recherches des Universités vers/avec les Centres ; premiers sujets de recherches : mythes et univers symbolique des Pyrénées, la place des femmes dans l’histoire pyrénéenne, l’archéologie préhistorique, ruralité, modernité et contemporanéité…), un centre de ressources en ligne (application pour le partage des connaissances sur le patrimoine pyrénéen), et l’organisation de la diffusion des connaissances à travers des expositions, publications, ateliers et formations.
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La définition et la mise en œuvre de stratégies communes participatives pour l’innovation et la valorisation durable, dédiées à l’amélioration de l’accessibilité des visiteurs aux centres, à l’inclusion cognitive et sociale (travail sur les handicaps, sur les publics éloignés de la culture), mais aussi à l’éco-efficacité des équipements, et enfin au marketing afin d’augmenter la visibilité des sites à l’échelle pyrénéenne et leur fréquentation.