Le porche de la grotte supérieure s’ouvre au nord et domine le confluent de la Neste et de la Garonne. Dès entrée on plonge dans une galerie descendante, à plafond très haut d’où se déploient de nombreuses concrétions et draperies stalagmitiques.
Le porche étant toujours resté ouvert, de nombreuses visites sont attestées après sa fréquentation au paléolithique. On y atteste des pratiques funéraires datant de l’âge du fer avec le dépôt d’une urne contenant des cendres et des os humains. On sait aussi que le guano des chauves-souris a longtemps été utilisé comme engrais par les paysans de la région.
Les manifestations pariétales sont peu nombreuses. Elles se situent à des points topographiques remarquables : entrée, changement de direction du réseau ou fond de la galerie. Elles se composent principalement de figures animalières, peintes et gravées (deux bouquetins, trois bisons, un possible cervidé [ ?]), ainsi qu’une série de ponctuations alignées formant un signe curviligne.
On trouve aussi inséré dans les fissures de la paroi calcaire de nombreuses esquilles d’os, du colorant, des pièces lithiques.
Leur chronologie reste incertaine, mais plusieurs figures pourraient se rapporter au Gravettien ou au Magdalénien.


